Meurtre au champagne

Le restaurant du Luxembourg, la table ronde, les lumières tamisées, les bouquets de fleurs dans les vases. L’orchestre qui distillait un rythme obsédant. Les sept personnes attablées : elle, Iris, Anthony Browne, Rosemary, Ruth Lessing, George et, à la droite de George, Stephen Farraday et sa femme, lady Alexandra Farraday, avec ses cheveux plats, ses narines légèrement dilatées, sa voix sonore et arrogante. c’avait été une soirée si gaie… non ? Et, au beau milieu de la fête, Rosemary…
La riche et belle Rosemary Barton s’est empoisonnée au cyanure le jour de son anniversaire, au beau milieu d’un restaurant. A-t-elle voulu marquer les mémoires en choisissant cette date pour se donner la mort ? C’est plausible, elle était un peu déprimée. Mais un mystérieux corbeau a semé le doute dans l’esprit de Georges Barton, son époux. Apparemment, l’insouciante jeune femme n’avait pas que des amis. Aurait-elle été trop belle, trop riche et trop légère ?
Georges Barton n’est plus motivé que par une seule chose : retrouver l’assassin de son épouse adorée. Pour ce faire, il décide de réunir tous les convives invités à l’anniversaire de Rosemary pour confondre le coupable car nul doute que l’assassin est l’un d’entre eux… Serait-ce Iris Marle, la sœur cadette de la défunte qui hérite de sa colossale fortune, l’un de ses amants ou encore l’épouse jalouse de l’un d’entre eux ?
Aucune trace de Hercule Poirot ni de Miss Marple dans cette enquête d’Agatha Christie, l’inégalable reine du crime. Chaque personnage est mis en lumière et l’auteur s’intéresse particulièrement à  leur psychologie. Chacun d’entre eux a un mobile plausible qui expliquerait le meurtre de Rosemary Barton. Mais qui est-ce ?

L.S.

CHRISTIE, Agatha. Meurtre au champagne. Paris : Librairie générale française, 2009. 255 p.