Antichristus (ANGE ; 1)

24 juin 2010 Par bibliothequelaregence

Antichristus (ANGE ; 1)

Nouvelle série prometteuse

L’A.N.G.E., ou Agence Nationale de Gestion de l’Etrange, a pour mission de protéger l’humanité contre des personnes malveillantes et notamment les serviteurs du mal qui tentent d’établir leur suprématie sur terre.  L’équipe de supers agents, constituée d’Océane Chevalier, Cindy Bloom, Yannick Jeffrey et Vincent McLeod, est confrontée aux agissements hostiles d’opposants maléfiques. Dès lors, elle se mobilise afin de mettre un terme à plusieurs phénomènes mystérieux qui pourraient annoncer la fin de notre ère.

Après la série culte  » Les Chevaliers d’Emeraude « , Anne Robillard entame avec A.N.G.E un nouvel opus brillamment orchestré qui s’inscrit entre science-fiction et paranormal. L’action se situe maintenant à l’époque moderne, à Québec, des agents secrets ont remplacé les chevaliers et la technologie a supplanté la sorcellerie. Laissant de côté le code de chevalerie, l’auteur fait ici de nombreuses références aux récits bibliques. D’anciennes prophéties et nouvelles hypothèses se mesurent à l’esprit cartésien distinctif de notre époque. Toutefois, à l’instar des chevaliers, il est évident que les nouveaux agents secrets perpétuent la lutte éternelle entre le bien et le mal.

Et pourtant, tout n’est pas aussi limpide … Chassez le surnaturel et il revient au galop. Anne Robillard insuffle à ce premier tome une dose de mystère qui ravit l’imagination. Quel est ce personnage mystérieux qui apparaît quand les agents sont en danger et qui est ce policier plutôt suspect ? Connaît-on vraiment les gens qui nous entourent ? Le rythme soutenu du récit nous projette à vive allure dans les rues de Montréal courses-poursuites, fusillades, phénomènes occultes et sphères incandescentes sont au rendez-vous. Il est clair que les protagonistes de cette histoire ont entamé un combat mortel dont l’enjeu est la sauvegarde de notre âme.

A partir de 12 ans.

C.V.

ROBILLARD, Anne. Antichristus. (ANGE ; 1). Paris : Michel Lafon, 2010.